Sous l’égide du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les travaux de consultations sous-régionales des pays francophones sur le renforcement des académies nationales des sciences dans les pays moins avancés (PMA), à l’horizon 2030, initiés par la banque de technologies des nations-unies en partenariat avec le réseau des académies africaines, ont été officiellement lancés ce lundi, à Conakry.
Durant deux jours, décideurs, représentants des académies nationales des sciences, scientifiques et chercheurs, vont partager leurs expériences et identifier des perspectives pour le renforcement des académies nationales des sciences dans les PMA.
L’objectif principal de la banque de technologies des Nations-Unies, est d’aidé les PMA à se doter de capacités en matière de sciences, de technologies et d’innovation (STI), pour promouvoir la transformation structurelle de leurs économies, éliminer la pauvreté et favoriser le développement durable.
« La science, la technologie et l’innovation sont le levier central pour résoudre les problèmes de paix, de sécurité et de développement. Elles contribuent à résoudre le problème de santé, d’éducation, d’environnement, d’industrialisation, de développement des services à travers les nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est aussi une voie sûre à même d’aider les pays d’avancer », a mis en avant Alfred Kizerbo, le représentant-Pays du système des Nations-Unies.
Le ministre de l’enseignement supérieur a, lui, focalisé sa communication sur le rôle des académies des sciences, avant d’annoncer l’ouverture prochaine d’une académie en Guinée.
« Les académies des sciences ont un rôle très important pour les différents pays. Elles apportent des conseils aux différents gouvernements…. La Guinée est l’un des rares pays à ne pas avoir une académie de sciences et à l’issue d’une résolution de l’union africaine suivie d’une autre de la CEDEAO, nous avons l’obligation de créer maintenant les académies de sciences, déjà que le projet est en place », a annoncé Abdoulaye Yero Baldé.
En plus des experts guinéens dans les différents domaines, des académiciens, venus du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso, de la Centrafrique, de la république démocratique du Congo et du Niger, prennent part à cette rencontre.
À noter que c’est à l’issue de ces deux jours d’échanges avec les représentants de ces différents pays, que la Guinée prendra le meilleur modèle possible pour pouvoir créer son académie nationale des sciences.
Alhassane Fofana