Après quatre séances de négociations entre la partie syndicale et le gouvernement sans suite favorable, le syndicat d’Aboubacar Soumah, décide enfin de passer à la vitesse supérieure, à travers une grève générale illimitée qu’il entend à déclencher à partir du 26 mai prochain.
Ce Syndicat, justifie sa menace, par dit-il, le manque de volonté manifeste du gouvernement d’accéder aux huit millions qu’il réclame, mais aussi à son incapacité de parvenir à une proposition allant dans ce sens.
Au sortir de la réunion de ce jeudi 24 mai 2018, au ministère de la fonction publique, le représentant de la partie syndicale, est amplement revenu sur les discussions avec la partie gouvernementale, devant les journalistes.
Les représentants du gouvernement, nous disent que le gouvernement n’est pas encore en place et d’attendre qu’il y ait un nouveau gouvernement.
«Mais, la démission du gouvernement est récente par rapport au problème des huit millions. Donc le nouveau gouvernement trouvera ce problème en place… Nous enseignants de guinée, nous n’accepterons plus jamais de vivre dans la précarité, nous n’accepterons plus d’être les éternels perdants, trop c’est trop, le pays est immensément riche », rétorque Oumar Tounkara.
Le deuxième secrétaire général du dit syndicat, a, par ailleurs, rappelé que les cinquante un mille enseignants que composent l’éducation nationale, sont tous des parents d’élèves.
Sa prise de fonction à peine effective, les débuts du premier ministre, semblent parsemés d’embûches, lorsqu’on sait que ce SLECG, est fort de sa capacité de mobilisation.
Affaire à suivre !
Alassane Fofana