Après plusieurs tractations entre gouvernement et centrale syndical, le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), est désormais passé de 440 mille à 550 mille GNF.
Abordant la question avec la presse locale, cet après-midi Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG, précise que cette augmentation du SMIG n’est aucunement lié à une mesure d’accompagnement contre l’augmentation du prix du carburant.
« Contrairement à ce qu’on suit à travers les médias, ce n’est pas une augmentation qui a été faite par l’Etat, mais plutôt c’est un décret qui a été pris pour faire exécuter, le protocole d’accord entre le centrale syndical et le gouvernement. C’est dans ce protocole d’accord là que le SMIG a été rehaussé de 440 à 550 mille GNF. Ce n’est pas dans le cadre de l’accompagnement par rapport à l’augmentation du prix du carburant, c’est un SMIG qui est dérisoire, parce que, nous, nous avions demandé à ce que ce soit à plus d’un million », révèle le secrétaire général du SLECG.
Aboubacar Soumah a par ailleurs, demandé à l’Etat guinéen de rehausser davantage ce SMIG en tenant compte de la réalité de vie des populations.
Hadjiratou Bah