Le mot d’ordre lancé par la coordination nationale des enseignants contractuels (communautaires) a été respecté ce mercredi 26 avril 2023 dans la préfecture de Dinguiraye.
Aux environs de 10 heures, plusieurs enseignants contractuels munis de pancartes ont battu le pavé pour réclamer le paiement des sept (7) mois d’arriérés de primes.
De la devanture du bloc administratif à la Direction préfectorale de l’éducation en passant par la Mairie, ces contractuels ont livré ce message.
«Nous avons remplis notre devoir, nous réclamons notre droit. Pas de cours, pas de composition, pas d’examen. Nous réclamons nos 7 mois de primes ».
Professeur de Français au lycée-collège Bowal, Ansoumane Camara est le coordinateur des enseignants contractuels de Dinguiraye.
«C’est une initiative de la coordination nationale et du collectif des enseignants. Dans les préfectures aujourd’hui, les contractuels sont sortis pour réclamer le paiement de nos arrières de primes. C’est pourquoi Dinguiraye ne peut pas rester indifférent. Malgré que tout le monde ne soit pas là à cause du contexte du moment, nous sommes sortis pour réclamer nos sept (7) mois d’arriérés de salaires. Comme vous le voyez, nous réclamons pacifiquement devant les autorités. Sur les 8 mois que nous avons enseignés, l’État n’a payé qu’un seul. Et, sur instruction de l’État, les communautés aussi ne nous prennent plus en charge. Voilà la souffrance que nous sommes en train de subir maintenant. Tant que nous ne sommes pas payés, nous n’allons pas dispenser les cours», a-t-il tranché.
D’après lui, ils sont plus de 362 enseignants contractuels communautaires à Dinguraye.
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