La réserve naturelle des Monts Nimba a été inscrite sur la liste des sites du patrimoine mondial en péril depuis 1992 par l’UNESCO.
Elle dispose d’une diversité végétale et animale notamment, des espèces en dangers critiques d’extinction comme les chimpanzés et le crapaud vivipare. Pour les préserver, les autorités guinéennes et ivoiriennes ont tenu une rencontre transfrontalière en janvier dernier selon le colonel Papa Condé, directeur du centre de gestion environnemental des monts Nimba et Simandou.
«Nos deux pays sont vraiment intéressés à conserver cette réserve des monts Nimba. Nous avions réfléchi sur plusieurs démarches à entreprendre pour que nous puissions soumettre au congrès et à la réunion de l’UICN les travaux qui vont être fait», a déclaré Papa Condé, directeur général du CEGENS.
Le massif des monts Nimba est sous une forte pression des feux de brousse, des activités minières et le braconnage intense qui fait que le Nimba est en train de perdre sa valeur universelle. Pour y faire face, le directeur général du CEGENS annonce des mesures urgentes afin d’endiguer certaines pratiques qui portent atteinte à son intégrité.
« Toutes les parties dégradées doivent être restaurées avec l’appui de nos partenaires et l’État. Lors de la rencontre,nous avions pensé à l’autonomisation des communautés qui exercent plusieurs activités dans les forêts. Nous comptons les appuyer pour qu’ellesmènent leurs activités sans toucher à la forêt», a ajouté le directeur du CEGENS.
Les riverains seront aussi appuyés dans le petit élevage selon ce conservateur de la nature qui rassure que d’ici trois à cinq ans, les monts Nimba pourraient être rayés de la liste des sites en péril de l’UNESCO.
Alexis Kolié