Le défilé des régies financières de l’Etat devant les députés se poursuivent à l’assemblée nationale. C’est dans le cadre de l’adaptions de la loi des finances initiales. Chacune de ces caves à argent vient défendre sa prévision pour l’exercice à venir. Certaines parmi elles suscitent la colère des députés par leur faible contribution au budget national.
C’est le cas l’ARPT dont l’utilisation des recettes est au cœur d’une grosse controverse.
Devant les parlementaires de la Commission des finances, les responsables de ce secteur se sont montrés moins disposés à faire mieux pour alimenter les caisses de l’État.
Amener à mobiliser 210 milliards GNF au compte de l’année 2021, tel que coché devant leur case par le ministère du budget , les dirigeants de l’ARPT revoient plutôt à la baise ce montant. Il prévoie mobiliser en effet 140 milliards GNF. Une proposition qui a provoqué, à juste raison, l’ire des députés.
Cette colère des législateurs semblent se justifier, selon nos informations, par le fait que les opérateurs de téléphonie , rien qu’au titre des redevances, payent au régulateur pour l’année, plus de 400 milliards GNF. C’est sans compter les redevances payées par les autres fournisseurs d’accès à internet, les opérateurs postaux et les pénalités encaissées.
Raison de se poser la question sur la destination de la différence, pour le moins trop grande.
Avec Emergence
