Composée de 108 pages, l’œuvre littéraire intitulée « La Psychose » parue chez les Éditions Gandal de l’auteur Kouroufia Touré a été publiée et officiellement mise sur le marché du livre le jeudi 12 mai 2022.
Selon le jeune auteur, son livre parle d’une maladie et de l’impact psychologique que celle-ci a sur la population.
« La psychose est une œuvre psychologique qui parle d’Ebola et la crainte qui en était liée. C’est un jeune garçon qui autour d’une cérémonie familiale qui croit avoir contracté Ebola et la psychose commence. La période d’incubation d’Ebola, c’est 21 jours donc pour lui il n’avait que moins de 30 jours de vie sur terre. Donc, il était passé par toutes les étapes de l’anxiété durant ces 21 jours. C’était l’enfer »,explique Kouroufia Touré devant le public venu assister à la dédicace de cette œuvre.
Evoquant sa motivation pour l’écriture, Kouroufia Touré indique qu’il a préféré d’abord écrire son histoire à lui, en lieu et place d’une autre personne.
« Quand j’avais décidé de m’essayer en écriture je m’étais dit que pour un débutant comme moi il serait plus facile d’écrire une histoire me concernant que d’écrire une histoire sur une autre personne ou d’en inventer. Alors voici la raison pour laquelle j’avais choisis d’écrire cette histoire. C’est mon histoire. L’écriture est aujourd’hui une passion et une passion on vit avec, alors évidemment, j’ai d’autres projets d’écriture, j’ai même un manuscrit qui est presque fini »,martèle l’auteur.
Pour sa part, la directrice littéraire des éditions Gandal fera remarquer que la pertinence de l’histoire a poussé sa maison à éditer cette œuvre.
« Son histoire m’a vraiment beaucoup touché. Lorsque j’ai reçu le manuscrit au début de la pandémie du Covid-19, j’ai trouvé que la façon dont il décrivait cette psychose qui s’installe quand on croit être malade, quand on a peur de la maladie, quand on a peur de mourir. J’ai trouvé que c’était écrit avec énormément de simplicité, d’authenticité et de véracité. Et ce n’était pas seulement Ebola, c’était n’importe quelle maladie. Et dans ce sens, ça avait quelque chose d’universel et ça méritait donc d’être édité »,témoigne Marie Paule Huet.
A noter que le livre coûte 40 000 francs guinéens.
Al Hassan Djigué