Des responsables de dix organisations membres de l’Unité d’Action Syndicale (UAS), étaient devant la presse, ce mardi 17 novembre, pour se prononcer contre le projet d’une nouvelle constitution en Guinée.
Dans une déclaration, lue par leur porte-parole Yamoussa Touré, ces syndicalistes, invitent les travailleurs à une mobilisation générale dans le but, disent-ils, de barrer la route à ce projet.
Ainsi, ils ont lancé un appel :
« A tous les travailleurs de tous les secteurs, à travers toutes les forces vives de la nation, à une mobilisation générale, pour mettre fin à toutes ces discriminations, exactions, déstabilisations et bouleversements de tous les fondamentaux de notre nation », a déclaré leur porte-parole.
Pour eux, il n’y a ni urgence, ni pertinence, ni opportunité de changer la constitution actuelle, pour pérenniser ce système.
Ils ont aussi condamné avec la dernière énergie, les comportements qu’ils jugent irresponsables de certains magistrats constitutionalistes guinéens, qui encourageraient ces troubles constitutionnels avant de prévenir : « les forces de défense et de sécurité contre toutes actions militaires ou sécuritaires, tendant à oppresser ou à réprimer le vaillant peuple de Guinée », mentionnent-ils.
Enfin, ces syndicalistes ont demandé à la communauté internationale de favoriser la tenue d’élections libres et transparentes à travers un collège électoral international et neutre.
Par ailleurs, l’Unité d’Action Syndical dit prendre à témoin, l’opinion nationale et internationale, sur ce qu’elle qualifie de ‘’graves troubles qui se pointent à l’horizon» en Guinée.
Aissata Barry