Après trois mois d’enquête menée à Conakry et dans la localité de Forécariah, par l’observatoire de la Rencontre africaine de défense des droits de l’homme (RADDOH- Guinée), les résultats ressorts que nombreuses, sont des personnes qui sont exposées à l’apatridie.
Les conclusions de cette étude ont été présentées, ce jeudi 26 novembre 2020, à Conakry au cours d’une rencontre qui a réuni plusieurs hommes de médias.
Au sortir de cette conférence, le coordinateur de ladite organisation est revenu sur les raisons qui ont prévalu au choix de la Guinée. Moussa Samoura, a aussi expliqué les causes de la hausse du taux de personnes à risques d’apatridie dans notre pays.
“…L’objectif de l’enquête d’abord, c’était d’identifier des personnes à risque d’apatridie, qu’on retrouve généralement au niveau des réfugiés. Le choix de la Guinée, n’est pas un choix du hasard, parce que la Guinée était à un moment donné entourée par les pays qui ont connu la guerre tels que la Sierra Leone, le Liberia… Il y a eu assez de réfugiés qui se sont retrouvés en Guinée. Les personnes apatridies, sont celles qui n’ont aucun lien juridique avec l’État. Pratiquement, nous n’avons pas rencontré des personnes apatrides, mais nous avons rencontré des personnes à risque d’apatridie. C’est- à- dire des personnes qui étaient là depuis plus de 10 ans-20 ans qui n’ont pas accepté de s’intégrer en Guinée et n’ont pas accepté de se retrouver dans leur pays. (…)”, a expliqué Moussa Samoura
Pour une réussite dans ses démarches, cette organisation de défense des droits humains a entamé des campagnes de sensibilisation de ces personnes exposées à ce risque et compte les poursuivre au près des États afin de leur accorder une nationalité.
Mama Adama Sylla