C’est un secret de polichinelle, le trafic de faux médicaments est une pratique qui a la peau dure en Guinée.
Soucieuse des conséquences néfastes de ce fléau sur la santé des populations, la coalition nationale des professionnels de santé a regroupé, ce samedi 22 février, à Conakry, les acteurs évoluant dans ce secteur.
La rencontre a réuni le syndicat des pharmaciens et officines privées de Guinée, le conseil national de l’ordre des pharmaciens, le syndicat national des hospitalo-universitaires entre autres.
Selon le coordonnateur de la CONAPROS, l’idée vise à tabler sur les voies et moyens nécessaires en vue de l’éradication du phénomène.
« Nous avons cherché à rencontrer tous les professionnels de santé pour qu’on puisse trouver un moyen qui peut aider non seulement les professionnels de santé mais aussi la population guinéenne, à sortir un peu de ce marasme qui n’est autre que la vente illicite des médicaments. Notre organisation regroupe tous les professionnels de santé, donc quand une structure lance une opération qui vise à assainir le secteur, c’est le moment de la soutenir. Mais le plus important, il faut d’abord qu’on fasse des résolutions. Ces résolutions seront mises à la disposition du ministère de la santé, du gouvernement et du président de la République », a-t-il assuré.
Dr Abdoulaye Kaba a par ailleurs exhorté les pharmaciens à faire preuve de retenue, afin d’impliquer tous les acteurs concernés par cette lutte.
« Il ne faut pas que les pharmaciens rentrent en grève sans être accompagnés par les autres. Nous nous voulons être des acteurs et non des participants. Pour être acteur de cette lutte, il faut impliquer toutes les parties », a-t-il interpellé
Hadja Kadé Barry