La secrétaire générale de l’OIF (organisation internationale de la francophonie), la rwandaise Louise Mushikiwabo, a confirmé, il y a quelques jours, le retrait de son institution du processus électoral guinéen, au motif que 2,5 millions d’électeurs dit ‘’problématiques’’, continueraient d’exister à l’intérieur du fichier électoral guinéen.
Interrogé à propos de cet retrait de l’OIF, dans l’émission ‘’Café-Débat’’ de chez nos confrères de Gangan TV, le président de la CENI, a tenu à préciser qu’il s’agit plutôt du départ de la mission politique de l’OIF et que la mission technique de celle-ci, avait déjà bouclé ses travaux.
« C’est un retrait qui intervient après la consolidation de la base de données, après la génération des listes électorales et aussi l’impression et la distribution des cartes d’électeurs…
«J’ai l’impression que les politiques ont pris le relais. Les experts ont fini leur travail, il y a deux semaines avant le fameux communiqué de l’OIF. J’ai reçu le draft. La remise officielle de ce rapport était prévue le 21 février 2020. Donc, je me demande bien, il s’agit de quel retrait ? La mission technique de l’OIF a été réalisée à 100%. C’est la mission politique envoyée par l’OIF, qui s’est retirée du processus électoral », a-t-il expliqué.
Et le patron de l’organe en charge des élections en Guinée, l’avocat Amadou Salif Kébé, de souligné au rouge, que l’OIF avait déployé une mission d’assistance et d’appui technique en Guinée, une mission, rappelle-t-il, qui s’est très bien réalisée, et non une mission d’audit.
Saidou Barry