Depuis la mise en place du cadre de dialogue inclusif par le président de la transition, chacun y va de son commentaire.
Si certains pensent que cette initiative n’est prise que pour dissuader la CEDEAO qui devra tenir une session très prochainement à prendre des sanctions à l’encontre de la junte au pouvoir, d’autres comme Alhousseiny Makanera Kaké estiment le contraire.
« Jusqu’à preuve du contraire je m’efforce à croire qu’il y a de la sincérité, il y a la volonté de faire en sorte qu’on puisse s’entendre, discuter pour trouver des solutions. Mais, quoi qu’il arrive, je ne pense pas que c’est de dire qu’au moment du sommet, on fait une proposition, qu’après les sommets on en fait une autre. Parce qu’après le sommet, la CEDEAO ne va pas disparaître, elle sera toujours là. Je pense que cela n’a aucun rapport avec ce sommet. Mais, si tel est le cas, ce n’est pas une bonne politique », a-t-il lancé.
De conclure, Makanera s’interroge.
« Le décret seul ne fera pas le dialogue. On voudrait voir ceux qui seront parties prenantes et quel contenu ils vont donner à ce cadre ? Quelle sera la marge de manœuvre de chaque participant », s’est-il interrogé.
Hadjiratou Bah