L’affluence des électeurs, le calme et la sérénité ont caractérisé, ce dimanche 22 mars, le déroulement des élections législatives et référendaire à Fria.
C’est du moins le constat fait sur le terrain par notre reporter.
Dans cette localité, qui jusqu’à très récemment, était la chasse gardée de l’opposition, dans la même localité également où l’on redoutait des affrontements pouvant empêcher le bon déroulement du processus, tel que sus-décrit, le pari n’était pas gagné d’avance.
Il a fallu bien d’efforts de la part notamment du directeur national des impôts, Aboubacar Makissa Camara. Aussi bien dans la sensibilisation que dans la mobilisation.
En ce jour de scrutins législatif et référendaire, plusieurs fois reportés, le président du comité d’appui aux élections de Fria, au sortir du bureau de vote, était d’une d’un enthousiasme sans réserve.
En cause, selon lui, le sentiment d’avoir accompli un devoir de citoyen. Puis, le bonheur de voir le double scrutin se dérouler dans la sérénité avec une très grande affluence des citoyens.
« En tant que citoyen, je me réjouis que la population ait compris que cette constitution est très importante pour elle, et qu’elle était dans l’obligation de démontrer son adhésion à la nouvelle constitution. Prouver ainsi sa citoyenneté et jouir de son droit de vote. À Fria, les populations sont sorties massivement. Tous les bureaux de vote sont ouverts et tout fonctionne bien. C’est pareil dans tous les villages. Le peuple devait s’exprimer, il est en train de s’exprimer, l’opinion nationale et internationale, doit savoir respecter la volonté du peuple, comme l’a souligné le président de la République. Aujourd’hui, c’est un grand jour pour la Guinée, qui va tracer son destin comme ce fut le cas, après le référendum de 1958 », a confié Aboubacar Makissa à notre reporter.
Le taux de participation qui est un défi à relever par le pouvoir en place, ne devrait pas être un souci à Fria avec la grande affluence des électeurs.
Alhassane Sidibé