On en sait plus sur l’affaire concernant le garde du corps du préfet de Mali, accusé de séquestration suivie de viol sur une fille d’une vingtaine d’années, ces derniers jours.
Le juge de paix de Mali qui a été joint ce jeudi, 2 mars 2023 a confié avoir été saisi de cette affaire de présumé viol par la gendarmerie qui était chargée de la procédure.
Le jeune a été déféré hier mercredi 1er mars 2023 à la prison civile de Mali Suite aux différents interrogatoires auxquels il a été soumis, finalement le dossier a été orienté devant un juge d’instruction, lequel va examiner les faits pour lesquels il est reproché, a ajouté le juge.
« Le juge d’instruction l’a reçu et il a subi l’interrogatoire de première comparution. Suite à ça, le monsieur « présumé violeur ndlr » a été placé en détention. La victime a porté plainte contre le monsieur, assistée de sa famille et l’ONG « même droits pour tous ». Depuis le déclenchement de la procédure, cette ONG suit de près ce dossier. L’accusé est poursuivi pour des faits présumés de viol, proxénétisme entre autres. Comme il a subi une première comparution, il sera à nouveau entendu par ce juge d’instruction sur le fond, s’il y’a eu confrontation. Pour le moment le dossier suit son cours normal. D’aucuns accusent le préfet, mais le préfet n’a fait aucun obstacle au contraire il a coopéré. Le préfet ne l’a jamais couvert. Dès qu’il a appris au même titre que nous, il s’est mis à notre disposition et il a coopéré. Il « préfet ndlr » n’est ni de près, ni de loin mêlé à cette histoire », rassure le juge de paix de Mali, Sékou Sangaré.
Aissatou Zawiya Diallo, correspondante régionale de mosaiqueguinee.com