Membre actif du FNDC, le coordinateur général du mouvement Elazologa, Dr Mamadi Onivogui s’est prononcé sur le bien-fondé de la manifestation pacifique citoyenne du 23 juin prochain, à Conakry.
Selon lui, c’est une manifestation qui est consécutive au refus catégorique du CNRD de s’exprimer sur la durée de la transition en cours. D’après lui aucun acte des autorités ne concourt vers un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
« Depuis le 05 septembre 2021, tous les mouvements qui ont lutté contre le troisième mandat ont acclamé le CNRD suite aux propositions et les promesses qu’il avait tenues. Mais ce qui est clair, rien de tout ce qui concourt à un retour rapide à l’ordre constitutionnel n’a été mis en place. C’est pourquoi nous sortons. Nous ne sortons pas pour tenir des propos hostiles au CNRD. Plutôt pour réclamer le retour à l’ordre constitutionnel qui signifie qu’il faut un chronogramme qui montre le début et la fin de la transition »,a-t-il précisé.
Puisque c’est une marche pacifique, Il souligne qu’il a été décidé que chaque manifestant soit, ce jour, muni de son téléphone portable pour pouvoir filmer les fauteurs de troubles parce que selon lui :« parler de retour à l’ordre constitutionnel ne veut pas dire que le CNRD ne fait rien. Ils font de choses que les gens apprécient (…) personne ne veut que cette transition échoue, une marche pacifique ne veut pas dire que les gens sont opposés à la transition »ajoute-t-il.
Le coordinateur de la 3ème dynamique a invité les citoyens à sortir massivement ce jour pour soutenir leur combat dans la paix.
Toutefois l’activiste a mis en garde ceux qui viendront pour faire le désordre.
«Tous ceux qui sont violents sont priés de rester à la maison. Nous ne voulons pas la violence ni la pagaille. Il y a eu trop de victimes dans ce pays, nous ne voulons plus de victimes. Puisque l’itinéraire est défini, Dr Onivogui a demandé aux autorités de déployer les forces de sécurité ce jour pour les aider à encadrer la manifestation dans les règles de l’art », a-t-il lancé dans cet entretien.
Alhassane Fofana