La commune urbaine de Coyah, avec ses 17 quartiers, est aussi un nid de bandits. C’est du moins ce qu’a confié à notre rédaction, le commissaire central de la police de cette préfecture. Avec Mamadouba Rabel Soumah, commissaire divisionnaire de police, nous avons parlé de la recrudescence du banditisme, le ratio police-population et les difficultés auxquelles son service est confronté.
Lisez !
Mosaiqueguinee.com : quel est l’état des lieux de la criminalité dans votre juridiction ?
Mamadouba Rabel Soumah :traquées dans la capitale, les bandits trouvent refuge à Coyah ou à Dubréka. Nous avons ce problème énorme. Le banditisme est à grande échelle. On a tellement de bâtiments inachevés qu’on ne peut pas contrôler.
Mosaiqueguinee.com : quel type de banditisme est le plus fréquent ici ?
C’est le braquage de véhicules de transport.
Mosaiqueguinee.com : quelles sont vos capacités présentement pour traquer les bandits ?
Nous avons fait une réunion à laquelle nous avons invité la BAC 15 qui est habilitée à utiliser l’arme, et avons demandé qu’elle nous apporte son appui. Nous avons fait donc un plan stratégique pour traquer ces bandits.
Mosaiqueguinee.com : parlez-nous du ratio fonctionnaires de police et population ?
Dans les conditions normales, c’est un policier pour deux cents citoyens. Mais avec l’accroissement de la population de Coyah, nous sommes à un policier pour 1998 citoyens. C’est un manque criard de policiers par rapport au nombre de citoyens.
Mosaiqueguinee.com : quelle sont les relations entre la police et la population de Coyah ?
Pratiquement, nos relations avec la population sont bonnes. Nous avons contacté le maire de la commune pour aller vers les citoyens afin qu’il y ait la confiance entre eux et nous. Comme il y a 17 quartiers dans la commune urbaine, j’ai organisé une sorte de police de proximité. J’ai envoyé un policier par quartier, avec des ordres de mission pour que ceux-ci écoutent les citoyens en cas de problème. Au cas où ils ne peuvent pas régler le problème, ils le transposent au niveau du commissariat central.
Mosaiqueguinee.com : n’auriez-vous pas des problèmes d’équipement ?
Nous appartenons à la direction nationale de la sécurité publique. Nous avons exprimé le besoin en matière de maintien d’ordre. Quand il y a des événements, pour rétablir l’ordre, il faudrait bien qu’on ait des équipements ou matériels conventionnels. Je crois que ça ne va pas tarder à venir.
Mosaiqueguinee.com :avez-vous un message ?
Oui, c’est de demander à ce qu’on éduque les enfants. L’éducation des enfants doit être le leitmotiv de tout le monde. Quand on parle d’attaque par ci et par là, c’est qu’à la base, celui qui est en train de braquer n’a pas été encadré.
Interview réalisée par Abdourahamane Diallo
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Mosaiqueguinee.com : quel est l’état des lieux de la criminalité dans votre juridiction ?
Mamadouba Rabel Soumah :traquées dans la capitale, les bandits trouvent refuge à Coyah ou à Dubréka. Nous avons ce problème énorme. Le banditisme est à grande échelle. On a tellement de bâtiments inachevés qu’on ne peut pas contrôler.
Mosaiqueguinee.com : quel type de banditisme est le plus fréquent ici ?
C’est le braquage de véhicules de transport.
Mosaiqueguinee.com : quelles sont vos capacités présentement pour traquer les bandits ?
Nous avons fait une réunion à laquelle nous avons invité la BAC 15 qui est habilitée à utiliser l’arme, et avons demandé qu’elle nous apporte son appui. Nous avons fait donc un plan stratégique pour traquer ces bandits.
Mosaiqueguinee.com : parlez-nous du ratio fonctionnaires de police et population ?
Dans les conditions normales, c’est un policier pour deux cents citoyens. Mais avec l’accroissement de la population de Coyah, nous sommes à un policier pour 1998 citoyens. C’est un manque criard de policiers par rapport au nombre de citoyens.
Mosaiqueguinee.com : quelle sont les relations entre la police et la population de Coyah ?
Pratiquement, nos relations avec la population sont bonnes. Nous avons contacté le maire de la commune pour aller vers les citoyens afin qu’il y ait la confiance entre eux et nous. Comme il y a 17 quartiers dans la commune urbaine, j’ai organisé une sorte de police de proximité. J’ai envoyé un policier par quartier, avec des ordres de mission pour que ceux-ci écoutent les citoyens en cas de problème. Au cas où ils ne peuvent pas régler le problème, ils le transposent au niveau du commissariat central.
Mosaiqueguinee.com : n’auriez-vous pas des problèmes d’équipement ?
Nous appartenons à la direction nationale de la sécurité publique. Nous avons exprimé le besoin en matière de maintien d’ordre. Quand il y a des événements, pour rétablir l’ordre, il faudrait bien qu’on ait des équipements ou matériels conventionnels. Je crois que ça ne va pas tarder à venir.
Mosaiqueguinee.com :avez-vous un message ?
Oui, c’est de demander à ce qu’on éduque les enfants. L’éducation des enfants doit être le leitmotiv de tout le monde. Quand on parle d’attaque par ci et par là, c’est qu’à la base, celui qui est en train de braquer n’a pas été encadré.
Interview réalisée par Abdourahamane Diallo