L’interpellation de ces trois personnes, toutes de la même famille, a été rendue possible grâce à la collaboration d’un informateur, qui a signalé la présence au quartier Loppet , des présumé bandits porteurs d’arme à feu.
« Aussitôt et sur nos instructions, une équipe de l’Escadron de
Gendarmerie N°12 de Mamou s’y est rendue aux environs de 7 heures du matin, pour procéder à l’interpellation de Ousmane Barry, Souleymane Barry et Alpha Ibrahima Barry », confie El Hadj Sidiki Camara, procureur de la république près le tribunal de première instance de Mamou.
Au cours de l’interpellation des deux premiers suspects, une arme PMAK de fabrication Russe a été retrouvée dans leur domicile, ainsi qu’un pistolet de type PA et quatre boites de chargeurs garnies de
munitions.
Ce que dément un des présumés coupeurs de route.
« Pour commencer, je précise que tout ce qui a été dit c’est faux ! Les gendarmes sont venus taper à la porte, ma femme a ouvert. Ils m’ont trouvé à la maison et m’ont demandé mon nom. Ils m’ont dit
ensuite de partir avec eux. Ils sont allés aussi arrêter mon petit
frère et mon oncle. L’arme PMAK, c’est vrai ils l’ont trouvé à mon domicile, je ne nie pas. Mais le pistolet ça, je n’en sais rien », s’est justifié Ousmane Barry.
Marié à quatre femmes et père de vingt et un (21) enfants, Alpha Ibrahima Barry présenté comme oncle des deux premiers suspects, refuse toute communication sauf devant le parquet.
« Je ne dirais rien ici ! Comme ils vont nous déférer à la justice, je
parlerai là-bas », a-t-il coupé court.
Une information judiciaire est ouverte pour des faits d’association de
malfaiteurs, détention et port illicite d’armes légères et
munitions, vol à main armée, suivi de complicité.
Des enquêtes sont
également ouvertes pour retrouver d’autres suspects.
Alpha Mamoudou Barry, correspondant régional de mosaiqueguinee.com