Alors que le médiateur désigné de CEDEAO, Thomas Yayi Boni, séjourne en Guinée, le front national pour la défense de la constitution programme une série de manifestations de rue à partir du 28 juillet 2022 pour entre autres exiger du CNRD l’ouverture d’un dialogue avec les forces vives de la Nation.
Interrogé peu après cette annonce du FNDC par notre rédaction, Mohamed Cissé, président du parti Nouvelle Guinée (NG) a déploré l’attitude du CNRD qui aurait conduit à cette décision qu’il considère comme dernier recours.
« Personne ne veut qu’il y ait des manifestations. Les manifestations, c’est le dernier recours qu’un politicien ou qu’un acteur de la société civile peut avoir. Mais aujourd’hui, on ne laisse de choix aux acteurs de la société civile et politiques, que de programmer des manifestations. C’est déplorable, nous ne voulons pas en arriver là… », a-t-il déclaré.
Le porte-parole de la CORED qui a salué la désignation de l’ancien président du Bénin a fait une invite à ce dernier.
« C’est un ancien chef d’État qui connaît comment est-ce que les choses se négocient et comment elles se décident dans la gestion de l’État. Il lui appartient de jouer de toutes ses compétences et de ses atouts là pour d’abord amener le CNRD à accepter qu’il faut qu’il y ait ce dialogue. Ensuite, montrer au CNRD par tous les moyens, qu’on n’a pas intérêt à aller dans un bras de fer avec la CEDEAO. Le Mali a tenté, mais, on a vu comment ça s’est terminé », a rappelé Mohamed Cissé.
Cette annonce du FNDC intervient au lendemain de la visite en Guinée du président en exercice de la CEDEAO Oumaru Cissoko Embalo et du président de la commission de CEDEAO Dr Aliou Touré.
Mamadou Sagnane