L’INIDH (Institution Nationale Indépendante des Droits de l’Homme) dit constater avec regret, qu’après la suspension de la grève des enseignants, les violences sont sans répit sur le terrain. Elles sont liées aux appels de l’opposition à observer une journée ville morte et à manifester. Déjà, dans le courant de cette semaine, l’on a relevé 3 cas de morts par balles. Et la situation est apparemment en train de prendre d’autres tournures. Ce vendredi encore, l’opposition a, à l’issue de sa plénière appelé à de nouvelles manifestations à partir du lundi prochain. Tous ces éléments juxtaposés inquiètent l’INIDH. C’est pourquoi elle s’est fendue d’un communiqué dans lequel elle demande d’éviter au pays, une guerre civile et appelle de ce fait les deux parties (pouvoir et opposition) à dialoguer rapidement et ce, sans condition.
Ci-dessous, sa déclaration: