Malgré le déni des autorités, et la pression sur certains travailleurs suite au mot d’ordre de l’USTG, l’achat des consciences dans certains quartiers de la capitale, plus le fait de vouloir dresser les communautés les unes contre les autres, toutes les tentatives ont échoué.
Le peuple est excédé. Il n’en peut plus.
Face à la mobilisation des populations en Guinée et à l’étranger, le renfort se fait encore plus pressant avec l’intervention du Secrétaire Général de l’ONU, les organismes des droits de l’homme, dont la RADDHO qui a énuméré la tragédie guinéenne faite de sang, de larmes, de déplacements forcés, d’emprisonnements et de déchirure depuis l’indépendance.
Après 3 jours d’immobilisme des activités, et plusieurs morts et blessés, nous leur demandons d’intervenir efficacement, pour sauver les populations qui sont martyrisées et traquées jusque dans les domiciles.
Le pouvoir s’efforce de transformer cette revendication sociale, en un problème politique ciblé sur l’opposition. D’où, l’arrestation du coordinateur du FNDC la veille du 14 octobre, et d’autres personnes.
Aujourd’hui, pour taire les manœuvres de récupération politique ou de discrédit, Le FNDC a réaffirmé son attachement à une lutte citoyenne et non partisane, devant le tribunal de Dixinn.
Mais les autorités poursuivent les manœuvres de diversion, et jouent au pourrissement et à l’impatience des populations qui vivent sous la pression de la subsistance au quotidien.
La Génération Citoyenne renouvelle ses condoléances aux familles éprouvées, et réaffirme sa solidarité aux personnes blessées.
Elle exige la libération inconditionnelle des personnes arrêtées.
Pour le service de communication du BEN : Mohamed Iboun Maka Bah