Le leader de la coalition politique ADC-BOC qui ne partage pas l’appel à manifester du front national pour la défense de la constitution (fndc) dont il flétrit d’ailleurs la démarche ne fait pas de cadeau à la classe guinéenne.
Dr Ibrahima Sory Diallo l’a fait savoir lundi, 25 juillet 2022 dans un entretien avec notre rédaction.
«Le FNDC devrait essayer de rencontrer la classe politique, conjuguer les mêmes verbes. Mais, il ne faut pas se lever comme ça pour dire manifestations du FNDC, et puis, les gens commencent à soutenir. C’est une façon de dire que c’est le FNDC qui existe en Guinée alors que c’est un problème de forces vives de la Nation qui n’est pas seulement le FNDC. Aujourd’hui ce qu’il faut regretter, le FNDC a lancé ce mot d’ordre sans même faire des analyses profondes. Pourquoi ? Parce que le médiateur de la CEDEAO en Guinée M. Thomas Yayi Boni était à Conakry quand ils ont annoncé cette série de manifestations alors qu’ils ne savent pas la position de M. Yayi Boni, bien qu’il ne nous a pas rencontrés… C’est une façon de ne pas respecter la CEDEAO. Nous de la coalition ADC-BOC, nous ne souscrivons pas à cet appel qui ne répond pas aux critères d’un combat collectif.La dynamique consistant à venir suivre un mouvement comme si les montons suivaient l’éleveur, ce n’est pas comme ça. C’est la raison pour laquelle nous, nous ne souscrivons pas du tout à ces manifestations. Le FNDC veut toujours prendre le devant pour dire que c’est eux qui sont là, et que sans eux, rien ne va en Guinée. Ce n’est pas un combat commun qu’on en a. Le combat du FNDC c’est contre Doumbouya… Si on doit manifester, invitons toute la classe politique et dégageons le mot d’ordre », a lancé Dr Ibrahima Sory Diallo dans cet entretien.
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