Il était beaucoup attendu à la marche que lui et ses paires de l’opposition, organisaient, ce jeudi 29 novembre.
Une marche, faut-il le rappeler d’ailleurs, qui devait partir de la terrasse de Dixiinn à l’esplanade du palais du peuple, mais qui a été comme d’habitude, empêchée et dispersée par les forces de l’ordre.
Cellou était très loin de cette tumulte, qui n’a connu que la mobilisation de quelques militants et cadres du parti, mais aucun signe de présence d’autres leaders venant d’autres partis, excepté Dembo Sylla, nous a-t-on rapporté.
Au même moment, le chef de file de l’opposition guinéenne, président de l’UFDG, participait à Dakar, dans la capitale sénégalaise, à l’ouverture du 62ème congrès de l’International Libéral, qui s’achève ce vendredi 30 Novembre 2018.
Cellou Dalein Diallo, en quittant Conakry, la veille de leurs manifestations, a ainsi fait un choix qui fait l’objet de commentaires dans l’opinion.
C’est certainement celui d’aller multiplier les contacts avec d’autres décideurs du monde, en vue d’accentuer la pression sur le régime de Conakry, devenu de plus en plus inflexible et sourd face à leurs revendications.
Par contre, dans les rangs de l’opposition, certains leaders ne s’empêchent pas de commentaires caustiques.
Ils déplorent que le chef de file de l’opposition, le plus grand mobilisateur de foule dans leurs rangs, faut-il le préciser, ait pris la décision de partir sans aucune concertation préalable.
Ils disent d’ailleurs n’avoir été informés de cette décision que plus tard, a regretté un des leaders, contacté par mosaiqueguinee.com.
En réalité, on est loin de la grosse ambiance et la convivialité qui caractérisaient les manifestations de l’opposition, avec la présence de très grosses têtes d’affiches.
Il est temps donc d’interroger l’histoire de l’évolution de cette opposition au visage totalement saugrenu.
Mohamed
