A l’occasion du 08 mars, journée internationale des droits des femmes, Mariama Tata Diallo a accordé un entretien à notre rédaction.
Dans cette interview, elle dresse un tableau sombre sur les violences faites à l’égard des femmes.
Cette ancienne députée de la 8ème législature, déclare qu’elle ne voit aucun changement.
«Que ça soit maintenant ou avant peut-être ça ira. Mais je ne vois aucun changement. La guinéenne reste toujours la guinéenne parce qu’elle est tout le temps tenue au bas de l’échelle. J’exhorte les femmes guinéennes à éduquer leur filles en les instruisant. Quoique l’on dise ou fasse, si ça continue avec cette même allure, les hommes auront toujours le dessus sur nous. C’est vrai que nous chantons sur tous les toits que nous sommes marginalisées, les femmes ne sont pas associées aux instances de prises de décision, elles sont violentées dans les ménages. Nous racontons toute une chaîne, tout un chapelet de discours. En 2019, on s’était battu pour qu’il y ait parité en Guinée, mais c’est le contraire qui se produit. Regardez au sein du CNRD, il y a combien de femmes ? Mais si on creuse dedans, on trouve que nous sommes victimes de nous même. Aujourd’hui, certaines jeunes filles n’aiment que paraître. C’est tout ce qu’elles veulent, même lors de leur mariage. Je leur demande de se battre »,a plaidé Hadja Mariama Tata.
Aïssata Barry