Onze (11) années après le massacre du 28 septembre, un procès devrait très bientôt s’ouvrir à Conakry, à l’effet de sanctionner ce déchaînement de violence et de crime qui a coûté la vie à plus de 150 guinéens.
A en croire le procureur de la république près le tribunal de première instance de Dixinn, sur les 73 (soixante-treize) accusés qui ont été renvoyés devant le tribunal criminel de Dixinn, six (6) sont actuellement en détention provisoire à la maison centrale de Conakry et sept (7) autres sont placés sous contrôle judiciaire.
« Il y a actuellement six accusés en détention provisoire à la maison centrale de Conakry, sept sont sous contrôle judiciaire parce que dans le dossier de la procédure, ce sont 73 accusés qui ont été renvoyés devant le tribunal criminel de Dixinn. Dans ce dossier, les accusés seront tous traités au même pied d’égalité, bénéficiant tous de la présomption d’innocence conformément à la législation en vigueur en république de Guinée »
Sidy Souleymane N’Diaye précise ainsi que la loi dispose qu’à la veille du démarrage des audiences, les accusés libres doivent se constituer prisonniers.
« Ceux qui ne se constitueront pas prisonniers, le procureur de la république exécutera les ordonnances de prise de corps pour leur incarcération », a-t-il fait savoir.
C’était ce lundi, au cours d’un entretien que le procureur Sidy Souleymane a eu avec nos confrères de la radio nationale
Alhassane Fofana