L’instruction du dossier relatif au massacre du 28 septembre 2009 est clôturée depuis fin 2017 et 13 accusés doivent être jugés par le tribunal de première instance de Dixinn statuant en matière criminelle. Même si le budget et le lieu du procès ont été fixés, toutes les dates annoncées pour son organisation n’ont jamais été respectées.
Pour l’avocat de l’ancien chef de la junte inculpé dans cette affaire, son client est disposé à répondre à tout moment à la justice de son pays.
« Je suis déjà revenu là-dessus à plusieurs reprises. Il y a de bout en bout une violation à la fois de toutes les règles de procédure que nous connaissons mais spécialement les droits du président Dadis lui-même. Rappelez-vous il y a un peu moins à bord d’un avion avec lui, nous avons quitté Ouagadougou pour Conakry et que nous avions été bloqués chemin faisant. Mais que voulez-vous ? Il n’est ni juge ni autorité politique en république de Guinée actuellement. Lui il vit à Ouagadougou, le jour où on l’appellera même demain pour dire venez ce procès doit commencer, bein il sera présent », a indiqué Me Jean Baptiste Jocamey Haba.
Sur le retard du procès, le conseil de Dadis précise qu’il ne saurait donner la raison.
« Il me semble qu’il faut beaucoup plus poser la question à ceux-là qui ont en charge ce procès, ils vous diront les raisons pour lesquelles il y a encore ce retard », a-t-il conclu dans un entretien qu’il a accordé à mosaiqueguinee.com
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