Survenu dans le plus grand stade d’alors de la capitale conakry, le dossier du massacre du 28 septembre, malgré la clôture de la phase des enquêtes et le renvoie des accusés devant le tribunal correctionnel, semble encore être loin de son épilogue.
Les victimes ne sont jusqu’à présent pas situés sur la date d’organisation matérielle de ce procès emblématique.
Pour la présidente de l’Association des victimes, parents et amis du massacre du 28 septembre 2009 (AVIPA), qui révèle avoir perdu un de ses enfants, dix ans suffisent largement pour organiser un procès digne de nom.
« Nous demandons justice. Nous voulons également pour ces dix ans là, que la date du procès et le choix des magistrats soient connus. Nous avons toujours des souvenirs douloureux parce que, ce jour ce qui s’était passé, était vraiment horrible et cela ne devrait pas arriver et malheureusement, c’est arrivé. Nous ne voulons pas faire un évènement qui va continuer à faire pleurer les victimes. Nous voulons qu’elles se sentent mieux ce jour. Nous demandons à ce que l’Etat s’implique carrément pour assister les victimes et les rendre plus heureux. De ce fait, ils doivent absolument rendre justice aux victimes des massacres du 28 septembre 2009 », a exigé Asmaou Diallo.
Ces victimes pour commémorer cette date historique, ont prévu « une conférence de presse le 28 septembre au siége de l’Association des Victimes Parents et Amis du 28 septembre 2009 à partir de 14 heures », a-t-elle annoncé.
Aissata Barry