Au conseil des ministres ce jeudi, le président de la République a accusé les organisations des Défense des droits de l’homme de ne pas prendre en considération les violences exercées sur les forces de l’ordre par des citoyens qui se réclament de l’opposition.
Interrogé sur le sujet par un de nos reporter Me Hamidou Barry membre de l’OGDH, rassure que les droits de l’homme ne font aucune distinction entre les personnes victimes de violences.
« On ne fait pas de distinction, nous c’est la personne humaine qui nous intéresse que la victime soit un policier, un gendarme, un militaire, nous condamnons et nous demandons à ce que justice soit faite. Que la victime soit un enseignant, un citoyen ordinaire, un médecin voir même un étranger victime d’atteinte et de violation des droits de l’homme en Guinée, nous condamnons cela fermement. Nous ne faisons pas de distinction et je voudrais préciser que la coalition guinéenne pour la cour pénale internationale ainsi que l’OGDH, dont je suis membre ne va jamais être à l’aise qu’un gendarme ou militaire soit violenté ce sont des êtres humains. Donc, si nous n’avons pas fait de déclaration, c’est le moment. Nous condamnons cela fermement, quelle que soit la victime », a fait savoir le défenseur des droits de l’homme.
Hadjiratou Bah