A la maison de la presse à Kipé, le collectif des avocats des cadres de l’UFDG et de ses alliés a souligné que le réquisitoire introductif d’instance et la commission rogatoire ont été faits avant la présidentielle du 18 octobre 2020, précisément le 14 octobre. Une situation que le collectif a déploré à Conakry ce jeudi.
Selon ces avocats, la volonté des autorités judiciaires est très claire: « il s’agit d’arrêter sans commission d’une infraction ».
« Certains faits troublants semblent malheureusement donner raison au collectif des Avocats : le réquisitoire introductif d’instance du procureur de la République et la commission rogatoire du Magistrat instructeur ont été établis le même jour, soit le 14 Octobre 2020, et bien avant l’élection présidentielle du 18 Octobre 2020. Ce qui laisse apparaitre une volonté évidente de procéder à des arrestations sans aucune infraction. En d’autres termes, ces agissements ne sont ni plus, ni moins qu’une démarche qui consiste à interpeller d’abord et inventer les infractions par la suite », a écrit le collectif dans son communiqué.
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