La deuxième édition de Médias Awards se tiendra le 26 mars 2022. Il s’agit d’une des plus grandes cérémonies de distinction et de reconnaissance du mérite, dans le domaine médiatique guinéen.
Au compte de cette deuxième édition, les étudiants en journalisme font partie des compétiteurs. L’idée vise à impliquer ces derniers dans le processus, en vue de booster les jeunes désireux de faire carrière dans ce métier.
Pour atteindre cet objectif, la structure MAAKOM initiatrice du projet a réuni ce mercredi 23 mars 2022 plusieurs étudiants en journalisme et des professionnels de médias de renom autour du thème « rôle de la presse pendant la transition et l’accès à l’information publique ».
« Nous sommes à quelques jours de la cérémonie de consécration des journalistes guinéens, c’est la deuxième édition ce sera la 26 mars prochain au chapiteau du palais, une cérémonie qu’on veut grandiose. On a prévu des panels et c’est l’une des nouveautés de cette année, parce que nous voulons innover. Donc la deuxième édition on a décidé d’organiser des panels destinés aux étudiants. Cette année parmi les nominés figurent des écoles de journalisme. Il y a par exemple deux (2) écoles qui sont parmi les nominés, l’ISIC de Kountia et l’université Mercure International. Ces deux établissements sont dans une catégorie audiovisuelle qu’on appelle meilleur centre de formation en journalisme. Ce sont des reportages que chaque université produit et sur la base desquels le jury va trancher. On a décidé que les étudiants viennent écouter des panélistes qui ont pu véhiculer un message autour d’un thème qui est le rôle du journaliste pendant une transition. Nous savons que les étudiants en journalisme aspirent devenir professionnels, donc pour ça, ils ont besoin de prérequis, afin de pouvoir bien s’affirmer demain. donc il fallait venir écouter les ténors de la presse guinéenne », a précisé le commissaire général des Médias Awards Antoine Kourouma.
Mohamed Condé conseiller principal de la ministre de l’information et la communication faisait partie des personnalités qui ont accepté de partager leurs expériences avec les jeunes. Il apprécie l’initiative à sa juste valeur.
« La rencontre d’aujourd’hui est d’actualité parce qu’elle permet à des professionnels de se retrouver et de partager leurs expériences aux jeunes. Nous sommes très heureux de participer à cela. Le journaliste normalement dans la société doit être responsable, mais il doit davantage l’être en période de transition où il y a le risque de menaces d’implosion et d’insécurité sociale. C’est pour cette raison le journaliste en cette période doit être responsable et être responsable veut dire comprendre les enjeux de ce qu’il est en train de faire, parce que le journaliste est un modèle », a-t-il invité.
Les thématiques développées au cous de la rencontre sont d’une importance capitale aux yeux de Mariame Diallo, étudiante en licence 2 à l’université Mercure International.
« J’ai appris beaucoup de choses avec nos formateurs très éminents. La première des choses ce qu’un journaliste doit être neutre. L’autre chose on nous a dit que le journaliste ne doit pas militer. Je trouve très intéressante cette initiative, parce que sincèrement ce qu’on a appris aujourd’hui, c’est le condensé de presque tous nos cours. Donc des initiatives comme ça sont à encourager. On apprend beaucoup », a-t-elle souligné.
Hadja Kadé Barry