Le bureau exécutif de l’Union des Radios et Télévisions Privées de Guinée (URTELGUI) a été reçu en audience ce lundi 21 septembre par la nouvelle équipe dirigeante de la HAC, pour évoquer, entre autres, la décision qui interdirait aux médias d’organiser un débat entre deux candidats en lice pour la présidentielle d’octobre prochain.
En marge de cette rencontre, Sanou Kerfalla Cissé, président de cette structure affirme que la HAC n’a rien interdit aux médias, que ceux-ci soient du privé ou du public.
« Après un débat somme toute enrichissant, nous avons relevé qu’il y avait une incompréhension (…). En réalité, la Haute autorité de la communication n’a interdit à aucun organe de faire quoique ce soit, ou jusqu’à aller museler la presse. L’URTELGUI prendra ses responsabilités pour pouvoir encadrer cette campagne présidentielle, parce qu’il y’a beaucoup d’autres sujets techniques qui ont été soulevés durant cette réunion. (…). Nous avons 12 candidats en lice, est-ce que techniquement aujourd’hui, il y a un studio qui peut prendre tous ces 12 à la fois ? Je dis non, il n’y en pas. Pourtant, la loi nous demande de tenir compte du pluralisme, du principe contradictoire, des sensibilités et de l’équité dans le cadre du débat. Rien n’a été interdit dans les médias et publics et privés. (…). Il faut que les journalistes soient libres de leurs mouvements, mais aussi il faut qu’ils soient en sécurité, parce que nous avons vu en Guinée, des Radios ont été saccagées (…) »,a-t-il relevé.
Pour éviter des soucis, a affirmé le président de l’URTELGUI, chaque fois que besoin y sera, l’association qu’il dirige rencontrera la HAC pour trouver des solutions.
Dans les prochains jours d’ailleurs, une réunion des patrons de presse membres de l’URTELGUI se tiendra, afin d’informer ceux-ci sur les dispositions à prendre.
MohamedNana Bangoura