C’est à travers une déclaration rendue publique le jeudi 02 juin 2022, que les forces vives « reconstituée » ont menacé, de ne pas reconnaître les institutions qui seront issues de la transition.
Une menace que Kéamo Bogola Haba n’approuve pas. D’ailleurs, il pense que cela vise à empêcher les réformes engagées.
«Il y a plusieurs tentatives depuis pratiquement janvier de reconstituer les forces vives contre les militaires. Nous avons suivi la création du CPP, le G58, et maintenant les forces vives. Je ne sais pas qu’est-ce qui va venir après. Tous ceux-là visent le même objectif, coaliser pour empêcher les réformes engagées, empêcher le vent de la nouvelle constitution dont la majorité des guinéens aspire. Tous les guinéens souhaitent aujourd’hui la révision de la charte des parties politiques et la réduction des partis politiques. Sinon, rien ne justifie qu’on s’oppose aux militaires qui sont en train de faire un travail formidable. Parce qu’ils sont là pour nettoyer le pays pour mettre de bonnes bases. Contrairement à eux, nous, nous pensons qu’il faut aller au bout de cette transition avec le colonel Mamadi Doumbouya», a-t-il indiqué au micro de notre reporter ce vendredi.
Hadjiratou Bah