La récente création du Front des Partis Politiques par un groupe de leaders politiques qui faisaient parties du Collectif des Partis des Politiques a fait réagir Jacques Gbonimy, vice-président de l’ANAD.
Pour le premier responsable de l’union pour le Progrès de la Guinée, les désaccords ne sont pas propices, au regard de la situation socio-politique actuelle du pays.
Très serein, il estime que les partis politiques doivent conjuguer le même verbe afin d’apporter leur grain de sel à la transition en cours et aussi pour leur permettre de mieux préparer les élections à venir.
« Nous avions pensé mettre en place le collectif des partis politiques pour parler d’une même voix vis-à-vis du programme de la transition et c’est à ce niveau que nous avons pensé à créer (5) commissions de travail pour aider le CNRD et le CNT quand il sera en place pour alimenter en élément de considération. C’est vrai que le poste du porte-parole au sein de ce collectif a créer plus de problèmes et un groupe s’est détaché pour mettre en place le FPP. Je pense que les divisions en ce moment ne sont pas bien et même s’il faut reconsidérer les différentes positions, c’est bon que les partis soient ensembles. Pour ce qui nous divise, nous pouvons trouver des compromis pour aller ensemble, mais si la division continue cela va fragiliser les partis politiques. Déjà que les 14 coalitions politiques qui existaient, on apprend qu’il y a une 15ème coalition et d’autres sont en train de se créer et on ne sait pas quels sont les tenants et les aboutissants. Les politiques risquent de parler de plusieurs voix, ce qui ne les arrange pas, non plus le CNRD. Parce ce que nous avons besoin d’aller en union d’esprit, en unité de force pour aborder les questions de cette transition pour nous permettre d’aller aux échéances électorales de fin de transition. Mais à cette allure, je crois que ce sera très compliqué », a-t-il déploré au cours d’une interview accordée à mosaiqueguinee.com
A rappeler que cette désunion fait suite aux nombreuses contestations lors du choix du porte-parole du CPP la semaine dernière à Conakry.
Mama Adama Sylla