Alors que l’instruction de leur dossier a été achevée, le reste des 42 membres du FNDC arrêtés dans le cadre des violences postélectorales à N’Zérékoré, continuent de croupir en prison en attendant la tenue d’un procès.
Parlant de ce sujet, Me Salifou Béavogui qui plaide pour la tenue rapide d’un procès, affirme que ses clients ne peuvent plus continuer à séjourner en prison alors qu’ils bénéficient de la présomption d’innocence.
« C’est une affaire qu’on évoque avec beaucoup de pincement au cœur. Sept (7) sur les quarante-et-deux (42) restent cloués au pilori, dans un état lattant à la maison d’arrêt de Kankan. Ils ne sont pas jugés et ne sont pas libérés alors qu’ils bénéficient de la présomption d’innocence. C’est extraordinaire. Soit on les juge ou on les libère mais on ne peut continuer de les garder de façon indéterminée. Nous exigeons leur remise en liberté. A notre avis, l’instruction est terminée. Nous attendons de recevoir l’ordonnance prise à cet effet », a-t-il dit.
Pour rappel, c’est au lendemain du double scrutin contesté du 22 mars dernier, que ces opposants ont été arrêtés et déférés au tribunal de Kankan.
MohamedNana Bangoura