En apprenant l’annonce de la conférence de presse animée par Human right Watch, l’opinion nationale en grande partie, a de nouveau pensé, à la publication d’un autre réquisitoire cinglant sur la situation des droits de l’homme, de l’indépendance jusqu’à nos jours, dans la foulée de la célébration de l’indépendance.
Ce qui pouvait aussi, sans en douter, avoir le mérite, comme l’a été le livre ‘’mémoire collective’’ concocté par la FIDH, en collaboration avec RFI, d’en rajouter à la colère des guinéens.
Curieusement, le rapport de l’ONG américaine, s’est écarté de cette tradition vielle chez elle depuis près de 40 ans, c’est-à-dire depuis sa création en 1983, sous sa forme actuelle, pour parler d’autre chose, celle concernant les mines.
En interrogeant son histoire, en la passant au peigne fin, on s’aperçoit que le nouveau plat servi, est unique dans le travail de cette ONG qui passe comme étant la gardienne de la protection des droits de l’homme.
Leur immersion pour la première fois dans ce monde minier et le choix sélectif des sociétés qui ont fait l’objet d’enquêtes, suscitent assez d’interrogations et nourrissent bien de curiosité.
En poussant l’analyse, des observateurs, doutent de l’innocence de ce rapport, à cause de son caractère particulier.
Ils estiment que c’est le prolongement de la guerre commerciale qui oppose les États-Unis à la Chine. Le premier, il faut nécessairement le rappeler, est le principal bailleur de fonds de l’ONG des droits de l’homme et le deuxième est le plus grand actionnaire des sociétés incriminées pour le non-respect de leur engagement contractuel.
Ce raisonnement parait vicieux certes, mais il ne semble pas du tout anodin quand on sait que dans ce monde des affaires, la délégation de sales boulots, quel que soit son caractère cupide, est possible pour satisfaire une cause.
Mieux, a-t-on appris, le département de tutelle, avait déjà commandé une enquête élargie sur la situation des mines par un cabinet indépendant recruté à cette occasion, pour un rapport qui devrait leur servir de bréviaire.
S’il est évident que les sociétés minières citées dans le rapport, notamment la SMB, sont sujettes de critiques à tout point de vue dans leurs activités de tous les jours, il est aussi évident que ce nouveau centre d’intérêt de l’ONG dont les produits dérivés sont incontournables dans la guerre que se livrent les grands pôles d’attraction commerciale, devrait alimenter les débats.
Mohamed