Interpellés et placés en garde à vue depuis le jeudi dernier lors de l’arrivée du président angolais en Guinée, les deux mineurs âgés respectivement de 11 et 13 ans ont été déférés avec leurs parents ce mardi 03 août à la direction de la surveillance du territoire (DST).
Les parents des deux enfants avaient pourtant précisé que leurs enfants ont été arrêtés alors qu’ils travers aient la route ce jour.
« J‘ai réchauffé du riz que j’ai donné à mon enfant pour qu’il aille rejoindre sa sœur à Gbessia rond point où elle revend du piment. Quand ils ont vu que la route est dégagée son ami s’est assis sur le goudron, c’est en ce moment que les policiers sont venus les arrêter. Quand je suis arrivée à la police, j’ai dis aux agents de les corriger et de me les rendre. Mon fils est malade, il a vomi et il a perdu du poids. J’ai plaidé et j’ai même donné cinq cent mille francs guinéens pour qu’on libère les enfants mais hélas. Que l’affaire se trouve désormais à la DST, en ville », a narré la mère de famille en détresse.
Venu plaider la libération des deux adolescents, le père de Djalani Sacko a été aussi interpellé avant de passer la nuit avec ces deux enfants en détention.
Contrairement à cette version, la police quand à elle explique que Mohamed Traoré et son ami Djalani Sacko ont été interpellés et conduit à la police de Gbessia, alors qu’ils étaient assis sur le goudron au moment où le cortège présidentiel était à environ 600 mètres.
Selon des agents du commissariat central de Gbessia, ces deux mineurs ont été déférés ce mardi avec leurs parents à la DST.
Aïssata Barry