Le ministère des travaux publics vient d’achever à Conakry, un atelier sur la gestion et la protection du patrimoine routier.
Durant 2 jours, les cadres du département ont échangé avec les acteurs sociaux économiques et politiques du pays.
Selon une enquête réalisée et présentée dans la salle, le coût de réparation des agressions sur le patrimoine routier s’élève à plus de soixante milliards de francs guinéens.
Saa Yalondé Camara, directeur national de l’entretien routier a dit toute sa satisfaction au sortir de l’atelier.
« J’ai été très satisfait du fait que les partis politiques, la société civile, tout le monde est allé dans la même direction. C’est à dire vers la qualification du réseau routier national pour permettre à notre pays d’être parmi les Etats les plus émergents en matière d’infrastructures routières », affirme-t-il.
Cette rencontre entre acteurs va être élargie aux autres régions du pays, à en croire Simon Pierre Camara, président du comité interministériel de protection du patrimoine routier.
« Il faut toujours une phase pilote. Raison pour laquelle nous avons commencé par les 5 communes de Conakry. La capitale n’est que la première phase. A la suite de ça, nous allons partir dans les régions pour discuter avec les élus en place sur les abus causés sur la route », promet-il.Amadou Gueye, représentant de la ministre des travaux publics a invité les participants à accompagner les efforts visant à protéger le réseau routier.
« Nous devons accompagner les efforts du Chef de l’Etat en protégeant le patrimoine routier. Sinon à quoi servirait de construire de nouvelles infrastructures si nous devons les détruire sciemment ou inconsciemment. Je suis convaincu donc que ces journées de dialogue vous ont permis d’échanger sur les résultats d’un diagnostic qui a porté sur certaines voiries de la capitale et explorer des solutions possibles pour la protection du patrimoine routier national », dit-il.
Des recommandations qui vont de la sensibilisation à l’application stricte de la loi ont sanctionné cet atelier.
Abdourahamane Diallo