Le délibéré dans l’affaire de mise en liberté provisoire de Toumba Diakité a été renvoyé au 15 juin prochain par le président de la chambre pénale de la Cour Suprême, à cause de l’absence d’une conseillère, pour des raisons de santé.
Ces avocats face à la presse, se disent sereins et attendent une décision favorable de cette Cour.
« …Son titre de détention depuis 2017 n’a pas été renouvelé ce qui veut dire que La maison centrale n’a ni titre ni qualité de l’accueillir ou le garder…Nous sommes quant à nous très confiants. Parce que les débats ont été très sereins et sincères. La matérialité des preuves que nous avons n’a pas été combattue et le ministère public lui-même a épousé notre cause. Et nous pensons, que la Cour n’ira pas ailleurs chercher des argumentaires que ce soit contraire à nos aspirations », se dit rassuré Me Paul Yomba Kourouma, l’un de ses avocats.
La loi est claire selon son avocat, en précisant qu’une détention ne peut durer que 6 mois. A moins, que l’accusé soit détenu pour « crime de guerre, crime contre l’humanité, terrorisme ou autres », et pourtant son client lui est poursuivi pour « Coups et blessures, meurtre, assassinat, violence sexuelle, détention illégal d’arme de première catégorie », ce qui veut dire Toumba est détenu « illégalement » et que son titre de détention n’a nullement été renouvelé par les juges en charge de son dossier et la conséquence, c’est sa mise en liberté pure et simple.
Aïssata Barry