La mise en place de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) continue de susciter des réactions au sein de la classe politique.
Si certains se limitent à se réjouir simplement de l’établissement de cette cour, Jacques Gbonimy lui, s’interroge plutôt sur l’identité des personnes qui devront meubler celle-ci et la moralité qui devra les animer pour mener à bien la noble mission qui leur sera confiée.
« C’est avec satisfaction que nous avons accueilli la mise en place de cette CRIEF, mais il est aussi important qu’on émette des inquiétudes par rapport aux personnes qui vont meubler cette Cour. Nous avons constaté en Guinée, que les personnes choisies pour gérer les institutions ont été à la base même de la chute de ces institutions. C’est bien vrai qu’on doit promouvoir la promotion de la jeunesse, mais les 518 jeunes qui avaient été recrutés et formés par Alpha Condé se sont révélés plus gourmands que les DAF qui étaient là anciennement. C’est pourquoi nous avons besoin que cette cour soit composée de personnes crédibles et sans reproche, il ne faut pas qu’elles soient corruptibles », a-t-il lancé.
Par ailleurs, le président de l’UDG Jaques Gbonimy a affirmé que les personnes ne doivent pas venir que de l’extérieur car, parmi les guinéens issus de la diaspora, il y a aussi des corrompus.
MohamedNana Bangoura