La venue en Guinée d’une mission d’experts de la CEDEAO en audit du fichier électoral, continue de susciter de réactions dans le microcosme politique national.
Pour sa part, Boubacar Diallo, président du PPD, parti en lice aux élections législatives, demande plutôt aux trois experts de la CEDEAO, de prendre le temps qu’il faut pour assainir le fichier sans tenir compte coûte que coûte du délai des 15 jours.
« Comme nous sommes déjà mis devant le fait accompli, nous souhaitons que cette fois-ci, la mission de la CEDEAO prenne le temps nécessaire qu’il faut pour corriger le fichier. Il ne faudrait pas qu’on dise, c’est deux semaine coûte que coûte« , a insisté Boubacar Diallo.
Par ailleurs, le président du Parti pour la Paix et le Développement (PPD), à la suite d’autres leaders de partis qui étaient en course pour les législatives, deux fois repoussées en 2020, estime que l’Etat, devrait mettre à profit le temps de ce report, pour enfin leur payer la subvention due aux partis en compétition.
« L’Etat doit profiter de ce temps, pour payer notre subvention pour qu’on puisse continuer. Parce que n’oubliez pas que ça va nous faire deux mois de campagne. Nous avons fait un mois et demi de campagne et en plus nous n’avons pas reçu de subvention. Donc nous avons fait cette campagne à nos propres moyens », a-t-il témoigné.
Aissata Barry