Si tout ce passe bien, le Conseil National de la Transition envisage de présenter une mouture de la nouvelle Constitution avant la fin du mois de juillet 2023.
Mais, une question taraude les esprits. Celle de savoir après la promulgation de la nouvelle Constitution, est-ce que la voie ne sera pas ouverte aux autorités actuelles de participer aux prochaines élections.
« Si la nouvelle Constitution est promulguée, c’est qu’à partir de là, la nouvelle Constitution est entrée en vigueur. Ce qui signifie que tout ce qui lui est antérieur est abrogé. C’est elle qui va s’imposer», a indiqué Mohamed Aly Thiam, président de la commission Constitution et Lois Organiques au CNT.
Évoquant le cas Malien, un des chroniqueurs de la radio FIM FM a cherché à savoir si les autorités actuelles peuvent au nom de la nouvelle Constitution être candidats aux futures élections.
Une question à laquelle Éric Thiam n’a pas voulu répondre. Il a justement mis en avant le respect de la parole donnée.
« Ce que vous me demandez là, tant que ce n’est pas dans la constitution, il ne peut pas se faire. Il faut que ce soit dans la constitution. Est-ce que ça sera dans la constitution ? Si la constitution abroge la charte de la transition, les engagements pris, qui ont permis la rédaction de la constitution demeurent», a-t-il laissé entendre.
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