Face à l’escalade de violences qui secouent le pays depuis le lendemain de la tenue du scrutin présidentiel du 18 octobre, le Gouvernement guinéen muscle son dispositif et décide de faire recours à l’armée.
Celle-ci a été réquisitionnée, jeudi soir, pour venir en appui aux forces de police et de gendarmerie, de toute vraisemblance dépassées par les événements, en vue de canaliser les scènes de violences enregistrées ici et là, à travers tout le pays.
C’est le ministre Bouréma Condé, de l’administration du territoire, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés, qui en fait l’annonce, lors d’une apparition à la télévision publique.
Cette mesure du gouvernement intervient dans un contexte post-électoral tendu où plusieurs pertes en vie humaine et d’importants dégâts au plan matériel, ont été enregistrés à travers le pays.
Elle entre en vigueur le jour même où la CENI, l’organe de gestion des élections en Guinée, annoncera le nom du vainqueur provisoire de l’élection présidentiel du 18 octobre dernier.
Les partisans d’El Hadj Cellou Dalein Diallo, vainqueur auto-proclamé de cette élection, restent mobilisés pour, disent-ils, défendre la »victoire » de leur champion.
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