A la veille de la manifestation du FNDC, le président du parti AGN, appelle les autorités et acteurs politiques et sociaux à se retrouver pour trouver une issue favorable à la crise actuelle.
Pour Mory Kaba, il faut que l’on sache raison gardée. Même si dit-il, beaucoup estime aujourd’hui, que les manifestations sont des droits fondamentaux.
«Il ne faut pas cependant ignorer que par expérience, nous n’avons pas la civilité d’organiser des manifestations pacifiques, car elles ne se sont soldées que par des morts d’hommes. Souvent par des responsabilités rejetées entre les manifestants et les autorités publiques. Et c’est pourquoi d’ailleurs, j’ai toujours dit qu’il ne faut pas rejeter cette théorie inspirée de Nicolas Machiavel, selon laquelle, tuer en politique n’est pas un crime, c’est pour franchir des étapes et atteindre ses objectifs », indique le président du parti Avenir d’une Guinée Nouvelle (AGN).
Le leader politique y voit donc dans les manifestations, une volonté délibérée d’avoir des morts, afin de mettre pression sur le pouvoir politique.
» Oui j’y crois ! Et cela pourquoi ? Parce que lorsqu’il y a manifestations, on est surpris qu’elles se solde sans mort d’homme, que de voir qu’il y ait mort d’homme. Quand il y a mort d’homme dans les manifs, personne n’est surpris, car c’est devenu notre quotidien. Il faut qu’on arrête de banaliser la vie humaine en Guinée tout en se mettant à la place des victimes et des familles des victimes »,a dit le jeune politicien qui, invite à un dialogue sincère.
« En revanche par-dessus tout, je demanderai le repos des âmes de toutes ces personnes suite aux violences politiques qu’a connues notre pays, tout en souhaitant qu’il n’y ait plus mort d’homme en Guinée lors d’une manifestation. Alors, il serait plus judicieux, pour nous acteurs politiques, sociaux et militaires, de se retrouver autour de la table et trouver des solutions sincères et dépassionnées, afin que cette transition se solde par des élections libres et transparentes, pour permettre aux guinéens et guinéennes de choisir celui ou celle qui va les gouverner. Tels sont nos souhaits à l’AGN et à l’APAV », dira Mory Kaba.
Al Hassan Djigué