Le divorce entre la NGP de Badra Koné et l’autre faction est consommé. Au lendemain de son congrès électif extraordinaire à l’issue duquel Oumou Kadé Soumah, Kandas Keita et cie ont été exclus pour faute lourde, le bureau exécutif national du mouvement menace désormais de poursuivre ces derniers en justice, pour la prochaine fois, qu’ils s’évertueront à parler au nom de la NGP.
A la faveur d’un point presse animé à cet effet, ce lundi 23 novembre, le président de la NGP, pour justifier sa décision, a relevé toutes les fautes commises par la faction « dissidente », les mises en garde qui en ont suivies ainsi que les décisions prises, à l’effet de les sanctionner.
« Nous sommes 39 dans le bureau exécutif. Un groupuscule ne peut pas représenter tous ces 39 sans mandat. Mais, ils ont passé une convention avec l’UFDG au nom de la NGP sans l’aval de la base. Deuxième fautes, ils sont allés poser des actes qui sont contraires aux textes fondateurs de la NGP… En tant légalistes, nous avons fait appel à un huissier de justice qui a fait un constat d’huissier des PV de réunion et les absences répétées de certains », a indiqué Badra Koné.
Dans la perspective de protéger la dénomination du parti ainsi que le logo, le deuxième vice maire de Matam dira qu’il a écrit à l’organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI)
« Nous avons décidé d’écrire à l’organisation africaine de la propriété intellectuelle pour demander à faire enregistrer le nom NGP (Nouvelle Génération Politique) et le logo, le protéger pour nous. Ce qui est fait…Ceci dit, qu’au-delà de la Guinée, à la fin de cette procédure, la NGP sera protégée et en Guinée et dans 16 autres pays.
Donc dans 17 pays, on ne peut pas toucher au nom »Nouvelle Génération Politique (NGP), ainsi que le logo qui l’accompagne, qui est le nôtre », a-t-il précisé.
« A partir de l’instant, Toute personne ou membres de la listes des exclus du bureau exécutif national, qui utilisera le nom NGP pour quoique ce soit, nous allons traduire la personne en justice pour usurpation de nom mais aussi de titre », a-t-il menacé.
Alhassane Fofana