Pour le collectif des avocats du FNDC, la mise au point du ministère de la sécurité qui mentionne que les deux officiers de police, Commissaire Aboubacar Fabou Camara et Commandant Mohamed Lamine Simakan, «continuent d’exercer leurs fonctions dans la plus grande sérénité » est “truffé de contrevérités et tend à saper l’autorité de la justice”.
Les conseils de la coalition anti-3ème mandat rappellent que ” le procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn est tenu, en exécution de cette décision et nonobstant tout recours, de mettre ces deux prévenus aux arrêts et de les conduire à la maison centrale de Conakry avant l’audience du 01 octobre 2020″.
Ci-dessous communiqué de presse du collectif des avocats du FNDC:
Nous venons de prendre connaissance avec beaucoup de stupéfaction le communiqué du ministère de la sécurité et de la protection civile truffé de contrevérités et tendant à saper l’autorité de la justice.
Le collectif informe l’opinion qu’à son audience du jeudi 24 septembre 2020, le tribunal de première instance de Dixinn a bel et bien décerné deux mandats d’arrêt contre les sieurs Aboubacar Fabou Camara, Directeur central de la police judiciaire (DCPJ), et Mohamed Lamine Simankan, commandant de la BRI.
Cette décision est consécutive au refus de comparution de ces deux prévenus malgré la réception de deux citations à comparaître.
Nul n’étant au dessus de la loi, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn est tenu, en exécution de cette décision et nonobstant tout recours, de mettre ces deux prévenus aux arrêts et de les conduire à la maison centrale de Conakry avant l’audience du 01 octobre 2020.
Force doit rester à la loi !
LE COLLECTIF DES AVOCATS DU FNDC