Michel Pépé Balamou, ne passe pas par quatre chemins, fustiger la nouvelle menace de grève générale et illimitée, brandie par le secrétaire général du SLECG Aboubacar Soumah, dans le secteur de l’éducation.
Au micro de mosaiqueguinee.com, le secrétaire général du SNE, estime qu’au regard de la situation socio-économique actuelle du pays, le SLECG devait faire preuve de responsabilité, en réclamant l’augmentation du salaire indiciaire du personnel enseignant.
« Nous devons sortir du syndicalisme classique de revendications pour entrer dans le syndicalisme de participation et de développement à l’image des pays anglophones. On est avant tout un mouvement social qui œuvre pour le progrès de l’humanité… Nous sommes tous conscients de la précarité de vie des enseignants et pensons que d’autres pistes de solution, peuvent aussi aider les enseignants à vivre mieux. Tout n’est pas salaire. Tant que les conditions de vie et de travail des enseignants ne sont pas améliorées. Aucune augmentation salariale, ne pourra satisfaire les travailleurs en général et les enseignants en particulier », a-t-il mis en avant.
Il a ainsi invité l’État à jouer pleinement son rôle de vecteur essentiel d’amélioration des conditions de vie et de travail des pauvres enseignants de Guinée. En vue, dit-il, d’éviter au système éducatif, une éventuelle crise.
Alhassane Fofana