Décédé le 22 novembre 2019, au Caire en Égypte des suites d’une maladie, le symposium de l’ex premier ministre Eugène Camara, s’est déroulé ce vendredi 29 novembre au palais du peuple.
A l’occasion de la cérémonie funéraire, la dépouille mortelle, a été gratifiée de beaux discours en sa mémoire. C’était en présence de l’ancien ministre de la santé Edouard Niankoye Lamah, le ministre d’État à la présidence, conseiller spécial du président de la république, Tibou Camara, ainsi que de collègues, amis, et quelques membres de sa famille.
Dans son discours funèbre, l’ancien ministre de la santé , lui a rendu un hommage appuyé, suivi de prières pour le repos de l’âme du défunt.
« Il a été un rassembleur, autour de lui il y avait beaucoup d’amis et malheureusement beaucoup sont décédés. Malgré sa retraite, notre frère a toujours été sollicité. Il a aussi aimé ce pays, et a servi avec beaucoup d’amour. Que son âme repose en paix dans cette terre natale qu’il a tant aimé » a-t-il imploré du haut de la tribune.
Au fil des témoignages, celui de Bah Ousmane président de l’UPR, qui est succinctement revenu sur ses bons rapports avec le défunt.
« J’ai connu monsieur Eugène Camara travailleur, le premier à arriver au bureau et le dernier à partir. Nous avons gardé ce souvenir de jeunes que nous étions quand on était fraichement sortis de l’Université de Gamal. Nous nous sommes inspirés de son ardeur travail, pour arriver aux missions qui nous sommes assignées. Je suis resté avec monsieur Eugène Camara au département de l’industrie jusqu’à 1986…nous avons été de grands amis. Quand il a été premier ministre, il m’a fait la confiance de relire son discours à la nation. Et de donner mon point de vue sur le gouvernement qui allait être mis en place. C’était une reconduction de la confiance qu’il m’accordait» dira-t-il.
A son tour, le fils aîné du défunt, Masabory Camara, ému en l’armes, s’est évertué a rappelé, les grands actes de son père, lors de son avènement à la tête de la primature.
« Papa serait très ému de vous voir ici aussi nombreux, pour lui rendre un dernier hommage. Je le suis moi-même. Mon père est devenu premier ministre de la Guinée à une époque de grandes difficultés. Il a travaillé pour stabiliser ce pays. Quand est venu le moment de se retirer, il a quitté volontairement sa position pour le bien du pays, plutôt que d’essayer de controverser le pouvoir comme tant d’autres sont tentés de le faire» a-t-il avoué.
A la suite du symposium de l’ancien premier ministre Eugène Camara qui se déroulait au palais du peuple, une messe est prévue à l’église Saint-Paul et Pierre de Bonfi, suivra son enterrement au cimetière de Cameroun.
Il laisse derrière lui deux veuves et cinq enfants.
Saidou Barry