A travers un décret lu à la télévision nationale, hier lundi le président de la République a décliné l’ossature de son prochain gouvernement.
Ce futur gouvernement de la quatrième République sera composé de 36 départements ministériels et d’un secrétariat général. Des départements de trop, selon Abdoul Sacko, président de la CoJelPaid.
« Sur le plan politique, on peut dire qu’on ne sait pas quel est le besoin? Et si son « gouverner autrement », a besoin d’autant de département ministériel, mais à mon sens, compte tenu de l’impact du covid-19 sur l’économie mondiale de façon globale et de la Guinée particulièrement, mais aussi des différentes crises politiques et sociales qui se sont enchaînées en Guinée et qui font que notre économie a été fragilisée, on aurait réduit le nombre », a lancé d’entrée Abdoul Sacko.
Poursuivant, l’activiste estime qu’on aurait pu réduire considérablement le nombre de département ministériels.
« On aurait qu’a même eu aujourd’hui le courage de réduire considérablement le nombre de département ministériels qui de facto, va aussi augmenter le budget de fonctionnement du gouvernement. Economiquement, nous pensons sur plusieurs aspects que ce n’était pas le bon moment. En tout cas la réduction du train de vie du gouvernement nécessitait la diminution des départements. D’autres pouvaient être des directions et des services », a-t-il fait savoir.
De conclure, Abdoul Sacko se demande si ces hommes et femmes qui seront choisies auront les capacités requises pour servir au mieux le pays pour un décollage économique.
Hadjiratou Bah