Le gouvernement guinéen, à travers son porte- parole Ousmane Gaoual Diallo, a réagi à la sortie de la CEDEAO, exigeant à nouveau, un chronogramme électoral dans le cadre des 6 mois accordés à la Guinée.
D’entrée, il s’est d’abord féliciter de l’activisme des responsables des négociations à commencer par le Colonel Mamadi Doumbouya président de la transition, le premier ministre Mohamed Béavogui et le ministre des affaires étrangères, pour n’avoir ménagé aucun effort à dissiper un certain nombre de malentendus qui persistait avec la CEDEAO.
Aussi, le porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo, s’est réjoui du fait que la CEDEAO intègre la nécessité d’aller avec tous les acteurs en Guinée, tout en martelant que l’essentiel pour le CNRD, c’est de donner un calendrier qui peut être respecté.
« Déjà, ne pas avoir de sanctions est une très bonne chose et il faut saluer. La deuxième chose, le fait qu’il n’y ait pas de calendrier, nous comprenons que cela suscite une inquiétude. La CEDEAO comprend la nécessité, par la pédagogie d’aller en incluant tous les acteurs pour éviter des calendriers pris sous le feu de la pression interne où externe qui ne tiennent pas la route. L’essentiel pour nous, c’est de donner un calendrier qu’on peut respecter », a-t-il expliqué ce lundi 13 décembre, dans l’émission Mirador de la radio FIM FM, faisant allusion au scénario malien.
Saidou Barry