Après avoir passé cinq jours en garde à vue à la DPJ, Etienne Soropogui et les cadres de l’UFDG ont été placés sous mandat de dépôt et écroués à la maison d’arrêt de Conakry.
L’un des détenus, Ousmane Gaoual Diallo, à travers un post ce lundi 23 novembre, a fait part de sa tristesse sur les conditions de détention des prisonniers politiques.
« La nuit a été très longue, pas plus que la veille, et une nouvelle journée commence : confinement, harcèlement, privations, le cocktail est déshumanisant à la maison centrale de Conakry. Dans ce véritable mouroir à l’image des autres maisons d’arrêt de la Guinée croupissent à tort El hadj Chérif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, Ismaël Condé, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah, Souleymane Condé, Roger Bamba, Madic 100 frontière, etc. Feu El hadj Ibrahima Sory Sow, lui n’a pas supporté les tortures et humiliations à lui infligées au fond de sa cellule. Comme lui, de nombreux autres bras valides ont été assassinés sous l’ordre d’Alpha Condé au prix du contribuable guinéen. Faute de pouvoir imposer la peine de mort et ressusciter le parti unique dont il s’inspire tous les jours, le régime illégal et illégime de #Pinet entend désormais user de sa dernière cartouche : la répression à chaque occasion », s’est-il affligé.
Saidou Barry