Selon le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, cette année la rentrée des classes est prévue pour le 1er décembre 2020, sur toute l’étendue du territoire national.
À quelques jours donc de cette ouverture et comme chaque année, le prix des fournitures scolaires connaît aujourd’hui une augmentation sur les différents marchés de la capitale.
Rencontrée au marché Cosa dans la commune de Ratoma, Fatoumata Fofana, affirme que ça soit les tenues scolaires ou des sacs d’écoliers les prix ont augmenté.
« Avant la tenue pour les élèves du primaire, un rouleau était vendu à 280 000 fg, aujourd’hui il est revendu à 300 000 fg. Pour le collège, un rouleau était vendu à 400 000, aujourd’hui 420 000fg. Pour le lycée c’était à 410 000 fg, mais aujourd’hui il est revendu à 430 000fg. Les sacs, chaque qualité à son prix et il y a eu une augmentation aussi », a expliqué cette vendeuse.
Tout comme la précédente, Bountouraby Camara, revend des paquets de cahiers et autres articles. Celle-ci parle aussi d’une augmentation et elle a du mal dit-elle, à avoir des clients.
« Cette année, le prix a augmenté. L’année passée, un paquet de cahier était revendu à 150.000 fg, aujourd’hui c’est 160.000fg à 165.000 fg. Nous les revendons pour gagner un peu sinon il n’y a aucun intérêt. Et également tous les autres fournitures. Les clients viennent rarement, par ce qu’ils ne sont pas sûrs si la date du 16 novembre est maintenue », s’est-elle lamentée, assise dernière ses marchandises au marché de Matoto
Mabinty Soumah, une mère de famille de deux enfants, que nous avons croisée au grand marché de Kenien, n’a pas pu acheter toutes les fournitures pour ses enfants. Une situation, selon elle, due à la hausse des prix.
« Je suis venue acheter les fournitures pour mes enfants, puisque le lundi, ils doivent reprendre le chemin. Mais, très malheureusement je n’ai pas pu les acheter tous, parce qu’il y a eu une augmentation. L’an dernier, j’avais acheté un paquet de cahiers à 15.000fg aujourd’hui c’est 18.000fg. L’Etat doit nous aider, nous n’avons pas les mêmes conditions de vie », a-t-elle interpellé, la mine serrée
À rappeler que cette ouverture des classes s’effectue dans un contexte de crise sanitaire liée au covid-19, qui frappe le pays depuis plusieurs mois.
Mama Adama Sylla
